Jeudi - 25 Avril 2024

Mathieu Camberabero / N°9… Dans la lignée des « Cambé » !


Cet homme savait avant de naître qu’il serait fils d’Ovalie… Il faut dire que les Dieux du Rugby, qui ont plus d’un tour dans leur sac, avaient une fois de plus bien préparé leur affaire…

Pensez donc, son illustre grand-père, Guy, associé à son frère Lilian, apportèrent à la France son premier Grand Chelem en 1968. A la génération suivante, son père, Gilles, associé à son frère Didier, 36 fois capé en Equipe de France, prendront la relève. Si l’histoire ovale des « Cambé » prend racine dans les Landes, du côté de Tyrosse, c’est à La Voulte, en Ardèche, où Guy et Lilian posèrent leurs valises dans les années 50, qu’elle s’épanouira totalement. Et c’est donc là, dans cette Ardèche qui est sienne, que Mathieu s’initiera au ballon ovale sous les conseils avisés de ses illustres prédécesseurs, en compagnie cette fois, non pas d’un frère, mais de son cousin Yoann… Merci Mathieu !

 

Bonjour Mathieu… Le rugby t’a précédé dans ton berceau et vous êtes compagnons de jeu depuis toujours… Mais ton entrée « officielle » en Ovalie, c’était quand et où ?

panneau beziersJe suis né en décembre 1989 à Béziers, où à l’époque Gilles, mon père, jouait en compagnie de Didier, mon oncle. Mais je ne resterai que quelques mois dans la cité biterroise, car à l’issue de cette saison-là (89/90), mon père revient jouer à La Voulte, son club formateur. La petite famille rejoint donc le berceau historique des Camberabero, créé par Guy, mon grand-père, et son frère Lilian, après qu’ils aient quitté très jeunes, dans les années 50, l’U.S. Tyrosse et leurs Landes natales.


La Voulte, Ardèche (07)


Wikipedia - Blason La Voulte - Ssire - CC BY SA 3.0

Blason de La Voulte

C’est donc à La Voulte, dans le nord-est de l’Ardèche, que je vais pousser et passer mon enfance, ainsi qu’une bonne partie de mon adolescence. J’ai vu le jour dans l’Hérault, et je garde bien sûr beaucoup d’affinités avec Béziers… Mais c’est bien un Ardéchois que je suis !

Bien sûr, compte tenu de mes gènes, j’ai grandi et j’ai été baigné dans une famille et une ambiance où le rugby était omniprésent. Gamin j’étais toujours fourré avec Yoann, mon cousin germain… On est né tous les 2 la même année et donc forcément on était très proches dans le giron familial (bien des années plus tard on l’est d’ailleurs toujours autant), et ensemble, on a commencé par une année de… Foot… On avait 5 ans !

Et puis, très rapidement, Yoann ayant des copains qui jouaient au rugby, il a voulu y aller, et moi je l’ai suivi, au grand ravissement bien sûr de mon père et de toute la famille… Voilà comment je fais mon entrée à l’école de rugby du « La Voulte Sportif » !

 

Et ensuite, depuis cette première licence, ça a été quoi ton histoire avec le rugby ?

logo la voulte sportifJ’ai gravi toutes les catégories jeunes au La Voulte Sportif, entraîné par des éducateurs de talent, comme « Gaston », de Cruas, c’est lui qui m’a vraiment appris le rugby, mais aussi Guy Brunel, Serge Allègre, Fred Pinet, Simon Mérinos… Et plein d’autres éducateurs et dirigeants… Je ne peux pas tous les citer, mais j’ai une pensée pour eux tous.

Cet apprentissage rugbystique, c’est bien sûr avec une multitude de potes que je vais le faire, et je me souviens avec bonheur de ces tournois relevés au cours desquels on vendait chèrement la peau de notre petit village Ardéchois, contre des équipes comme Grenoble, Perpignan, et toutes les autres grosses écuries…

Toute cette épopée rugbystique dans les catégories jeunes du La Voulte Sportif, je l’ai vécue habillé de blanc avec de très nombreux copains, avec qui je suis toujours en contact pour la plupart… Eux aussi, je ne peux pas tous les citer, la liste serait bien trop longue, alors je n’en citerai qu’un pour leur adresser un clin d’œil à tous… Et ce sera mon cousin, Yoann Cuscusa, avec qui je ferai tout ce parcours (la plupart du temps Yoann en 10 et moi en 9, histoire de maintenir une certaine tradition familiale !), avant que nos routes ovales ne se séparent, lui en direction du C.S. Bourgoin-Jallieu, et moi en direction du Lyon Olympique Universitaire. Par la suite, Yoann devra malheureusement mettre prématurément un terme à sa carrière, trahi de trop nombreuses fois par ses ligaments croisés… C’est bien dommage, car c’était un super joueur.

 

2012 mathieu au lou

Mathieu, à l’époque du L.O.U.

En 2004, je suis Cadet 2ème année, j’intègre le Pôle Espoirs de Villefranche-sur-Saône, et je signe au L.O.U. Successivement entraîné par Philippe Colliat (Cadets), Philippe Buffevant et Franck Leroy (Crabos), Mickaël Campo et à nouveau Franck Leroy (Reichel), puis par Stéphane Véré et Antoine Relave en Espoirs. Je vivrai de très belles années à Lyon… Sur 6 saisons passées là-bas, je logo-loujouerai 4 finales du Championnat de France, en Crabos, Reichel et Espoirs… En compagnie de joueurs de talent, comme Rémy Grosso, qui a rejoint l’ASM Clermont Auvergne, après avoir joué au L.O.U. et au Castres Olympique.

 

 

Logo as beziers héraultEn 2011, je rejoins les Espoirs de l’AS Béziers Hérault, coachés alors par Christophe Vilaplana et Vincent Dubreuil, puis j’intègre le Groupe PRO D2, successivement entraîné par Philippe Benetton et Manny Edmonds.

2012 coup d'envoi mathieu asbh

Mai 2012 : Mathieu met en jeu l’Armada des Espoirs Biterrois…

 

2012 oct affiche asbh albi

… Et en octobre de la même année, il est tête d’affiche pour la réception d’Albi en PRO D2 !

 

 

logo rocJe signe ensuite en 2014 au ROC (Rhône Ovalie Club, fusion du Valence Sportif et du La Voulte Sportif), en Fédérale 1, présidé par le Voultain Jean-Louis Reyes et coaché par Eric Tissot… J’y ferai 3 saisons, la dernière sous le maillot du VRDR (Valence Romans Drôme Rugby), suite à la fusion du ROC et de l’US Romans.logo vrdr

 

 

 

2015 sept roc avec 5 potes

2015 : Mathieu (3ème à gauche) sous le maillot du ROC, avec ses potes Micka Carmona, Steve Bard, Paul Oliver, Ludo Allègre et Benjamin Fourquier.

 

logo cs vienneEt à l’été 2017, je rejoins le C.S. Vienne, néo-promu en Fédérale 1. Présidé par Laurent Bazin et coaché par Stéphane Orjollet (pour les avants) et Matthieu Lazerges (pour les ¾), le C.S. Vienne est un « vieux » club… Créé en 1899 ! Riche d’un passé glorieux, il aspire aujourd’hui à trouver la place qui est la sienne à la frontière du rugby amateur et du rugby professionnel. Notre objectif est de figurer au mieux dans cette Poule 4 de la Fédérale 1, sans complexe. On a commencé la saison par 3 déplacements, chez les 3 clubs actuellement en tête de la poule (Hyères-Carqueiranne, Nîmes et Grasse), avec une victoire prometteuse chez le leader, Hyères-Carqueiranne… Voilà donc une affaire à suivre !

cs vienne équipe I

CS Vienne, version 2017/2018… Mathieu est au 1er rang, 2ème à droite

 

Dans tout ce parcours, si tu devais nous faire partager quelques « moments forts » qui t’ont façonné et pour lesquels tu gardes un souvenir intime particulier… Ce serait lesquels ?

poteaux rugbyChronologiquement, j’évoquerai d’abord ces moments, qui ont débuté durant ma période « prérugbystique »… Ces moments passés avec Yoann chez notre grand-père, Guy… Il avait fabriqué lui-même dans son jardin de « vrais » poteaux de rugby avec des troncs d’arbre, et on passait avec mon cousin des heures et des après-midi entiers à taper des coups de pied et à faire des concours de pénalité, sous le regard et les conseils avisés de notre grand-père… Je ne suis pas sûr qu’à cette époque lointaine on se rendait bien compte de la chance qu’on avait de pouvoir bénéficier des conseils d’un tel maître !

Mathieu Guy et Yoann

De gauche à droite : Yoann, Guy, Mathieu… le lien du sang et le lien du rugby !

 

logo la voulte sportifEt puis, au temps de mes « premiers pas » en Ovalie, il y a eu ces fabuleux tournois en salle organisés à La Voulte… Ces moments font appel à ma plus tendre enfance, à mes tous débuts avec ce ballon ovale en mains à l’école de rugby du LVS, et on vivait pleinement ces instants là avec les copains… On jouait sur des tatamis qui recouvraient le sol du gymnase municipal de La Voulte, et des mini-poteaux adaptés à notre taille étaient installés pour transformer les essais… Pour nous, c’était comme si on était sur la pelouse du Stade de France !

 

logo-louCes 4 finales jouées avec Lyon, dans la période charnière où je passais de l’adolescence à la maturité, restent également pour moi un « grand moment » de mon apprentissage rugbystique même si, malheureusement on les a toutes perdues… Mais bien qu’on n’ait pas pu ramener le bouclier à Lyon (empêchés une fois par Grenoble, et 3 fois par de maudits Castrais panneau castresqui étaient notre bête noire!), ces phases finales restent pour moi de grands souvenirs !

 

2013 mathieu maillot asbh

Mathieu… Ardéchois et aussi Biterrois !

Je te parlerai aussi de mon premier match en PRO D2, à Béziers… On est en 2012, j’ai 22 ans, et je fais mon baptême du feu au Stade de La Méditerranée, plein comme un œuf avec ses 16.000 spectateurs, dans la ville qui m’a vu naître et dont mon père et mon oncle ont porté le prestigieux maillot avant moi. Qui plus est, ce match est un « gros » match… Un derby « Béziers – Narbonne »… Il reste 30 minutes à jouer et les coachs me font entrer… Logo as beziers héraultAujourd’hui encore, je ne me rappelle de pratiquement rien de cet instant passé sur le pré… J’étais dans un état second… Le seul truc dont je me souviens, c’est que ça a été quelque chose d’énorme pour moi, un rêve qui se réalisait !

 

 

Tu es rugbyman professionnel… As-tu d’autres activités, et comment envisages-tu ton avenir post-rugby ?

Vu de l’extérieur, pas mal de gens croient qu’être Rugbyman ou Sportif Professionnel c’est assez cool… Eh bien en fait, pas du tout, on est bien occupé ! C’est un métier à part entière qui ne laisse pas beaucoup de temps pour le reste. C’est quasiment du 100 % du lundi matin au vendredi soir, avec 2 entraînements par jour, matin et après-midi… Sans parler bien sûr les matchs le week-end.

 

logo camberaberoJe n’ai pas encore complètement décidé de mon avenir professionnel post-rugby, car j’espère bien jouer encore quelques années ! J’ai passé un BTS Transport & Logistique quand j’étais au Centre de Formation à Lyon, et cela peut être une piste pour moi dans le futur. Il m’arrive aussi de donner quelquefois un petit coup de main à mon père pour l’aider dans la société familiale qu’il dirige, spécialisée dans l’univers du textile à l’effigie de la marque « Camberabero », une marque bien sûr 100% Rugby !

 

ICONE-WEB Site Internet Camberabero

 

Mathieu… En 1968, tu étais encore dans les étoiles… Gilles, ton père, avait 5 ans (avec, j’imagine, déjà un ballon de rugby dans les mains qu’il partageait avec Didier, son frère)… Et Guy, ton grand-père, associé à son frère Lilian, offrait au XV de France le premier Grand Chelem de son histoire dans le Tournoi des V Nations. Pour tous les ½ d’ouverture en herbe de l’époque (dont j’étais !), Guy Camberabero, c’était vraiment un « héros »… On voulait tous marquer des drops comme lui ! Peux-tu nous confier un peu de ta propre histoire de rugby avec ton grand-père paternel ?

Oui, forcément, mon grand-père, il m’a vu évoluer car j’ai grandi tout près de lui dans les parages de La Voulte…

En réalité, c’est quelqu’un de très humble, qui n’aime pas du tout parler de lui, et je dois bien avouer que quand j’étais tout gamin, je ne me rendais pas compte de l’engouement qu’il y avait autour de lui et de la carrière rugbystique qu’il avait eue. Bien sûr, j’entendais dire qu’il avait été en « Equipe de France », mais pour moi, ça ne voulait pas dire grand chose, car lui-même n’entretenait pas du tout ce culte là… Je ne le questionnais pas à ce sujet, et lui ne m’en parlait pas trop non plus, alors, côté rugby, ce que je préférais faire avec lui, comme je te l’ai dit plus haut, c’était aller taper des pénalités et des drops dans son jardin avec mon cousin Yoann…

Et puis bien sûr, en grandissant, en écoutant les histoires d’ici et de là, ce n’est qu’au fil du temps que j’ai vraiment pris conscience du magnifique parcours qui avait été le sien, et qu’il a partagé avec Lilian, son frère… C’est donc plutôt de l’extérieur que j’ai véritablement commencé à bien connaître son histoire !


ICONE-VIDEOEcosse-France 1968… Avec les « frères Cambé »


Il a toujours été très présent tout au long de mon apprentissage rugbystique, et j’ai très souvent eu la chance de le voir sur le bord de la touche, d’autant que dans mes années « jeunes » à La Voulte, il avait 2 petits-fils sur le pré… Je ne sais pas trop s’il regardait vraiment les matchs de façon assidue, mais je sais qu’il a toujours pris un grand plaisir à être au bord du terrain en compagnie des innombrables personnes qu’il connaît, car s’il n’aime pas trop parler de lui, il adore discuter avec les gens.

Guy et lilian en équipe de france

Guy (à droite) et Lilian, dans le XV de France des années 60

Mon grand-père a évolué dans le rugby de haut niveau des années 50-70, alors bien sûr, ce n’était pas le même contexte que celui du rugby actuel, devenu professionnel. Il est resté profondément attaché aux valeurs humaines de ce sport, et le meilleur conseil qu’il nous a toujours donné dans le cercle familial, c’est avant tout de prendre le maximum de plaisir dans le jeu, de s’amuser, de ne jamais oublier que le rugby, c’est d’abord un jeu…

 

Quant à moi, je fais partie de la génération qui est née en même temps que le rugby professionnel (à la charnière des années 80-90), et j’ai choisi de faire de ce sport mon métier, ce qui était inconcevable à l’époque où mon grand-père jouait. C’est donc surtout mon père, Gilles, qui a toujours été très présent pour m’accompagner sur ce chemin… La vie d’un rugbyman professionnel est rarement un long fleuve tranquille ! Mon père a toujours été extrêmement bienveillant avec moi, me confortant toujours dans mes choix… Il est pour moi un soutien essentiel dans ma carrière de joueur.

2014 guy mathieu x gilles

3 générations de « Cambé » (Gilles, Mathieu et Guy) réunis en compagnie de Jean-Louis Reyes (2ème à gauche)… Tous les 4 ont porté le maillot du La Voulte Sportif !

 

Et parce que dans la vie il ne faut jamais faire de jaloux… Dis-moi, je suis sûr que tu dois aussi avoir avec une « histoire de rugby » avec ton grand-père maternel… Vrai ou faux ?

Ah oui, bien sûr ! Jeannot, mon grand-père maternel, lui aussi, a toujours été là sur le bord de la touche, pour venir me voir jouer, qu’il neige, qu’il vente, qu’il pleuve, depuis mes tous débuts… Et aujourd’hui encore, du haut de ses 82 ans, il me suit toujours dès qu’il le peut… Je profite de ce portrait pour lui adresser à lui aussi un gros clin d’œil et un grand merci pour son fidèle soutien !

 

Mathieu, tu as poussé en Ardèche et tu vis dans la Drôme… Peux-tu me parler de 2 ou 3 lieux de cette région que tu as bien accrochés au cœur ?

stade la voulte

Le Stade Battandier-Lukowiak à La Voulte… Berceau ovale de Mathieu !

J’ai poussé ici, alors bien sûr il y a pas mal d’endroits que j’affectionne particulièrement dans la région, et je suis bien obligé de te parler du Stade Battandier-Lukowiak de La Voulte… Chaque fois que j’y retourne, je repense avec bonheur à tous ces bons moments que j’ai passés là-bas.

Je te parlerai aussi de Chomérac, le village Ardéchois de ma mère, où j’ai grandi jusqu’à mes 15 ans, panneau chomeracavant mon départ pour le Pôle Espoirs de Villefranche-sur-Saône. Quand j’y vais, je recroise avec plaisir mes anciens potes de l’école primaire, mes anciens instituteurs, et toutes les connaissances que j’ai là-bas.

 

 

Parc Jouvet Valence

Le Parc Jouvet, à Valence

A Valence, j’ai une pensée spéciale pour le Parc Jouvet, qui évoque pour moi un lieu de ballades familiales où nous allions régulièrement quand j’étais tout gamin… J’y ai passé des heures à courir partout et à l’arpenter de long en large… A l’époque, ce parc me paraissait gigantesque!

 

 

 

C’est Léandre Billaud, qui depuis Béziers et Leucate, t’a adressé le ballon « Puissance 15 »… Alors, maintenant que tu l’as en main ce ballon, tu le passes à qui ?

Je remercie beaucoup Léandre pour cette passe symbolique qui me fait chaud au cœur… On s’est connu quand je suis arrivé en Espoirs à Béziers et on s’est vraiment rapprochés grâce un ami commun, Pierre Régnier, que j’avais connu à Lyon. Et aujourd’hui, quelques années plus tard, j’ai le grand plaisir d’être le parrain de Romie, sa fille… Le rugby crée de magnifiques liens d’amitié !

Paul Oliver

Paul Oliver

Et maintenant, pour faire voyager ce ballon et nous faire découvrir d’autres coins de France, c’est avec un grand plaisir que je fais la passe « Puissance 15 » à Paul Oliver, que j’ai aussi connu à Béziers, et avec qui j’ai également joué au ROC logo rugby agdeoù il avait signé un an avant moi. Aujourd’hui, Paul a rejoint Agde, où il évolue en Fédérale 1 au Rugby Olympique Agathois, au poste de pilier droit… Tu verras, c’est un gars vraiment sympa !

 

 

Et pour finir ton Portrait Puissance 15 en chanson… tu nous fais écouter quoi ?

Compte tenu de ma propre histoire avec le pays où j’ai grandi et dans lequel je me reconnais pleinement, c’est sur les paroles de « L’Ardèche » que je souhaite terminer ce bon moment. Ici, cette chanson est très populaire, elle est par exemple reprise en cœur par tous les joueurs et supporters d’Aubenas. C’est toujours pour moi un grand moment intérieur de les entendre chanter cette chanson… Comme je te l’ai dit au début de notre discussion… Je suis Ardéchois !


ICONE-VIDEOla chanson de l’Ardèche


 

ICONE-WEB Site Internet du C.S. Vienne

 

ICONE-CREDITS

Interview : Frédéric Poulet

Photos : Photo de “Une” de Mathieu: Aurore, pour Mistral TV / Autres photos rugby de Mathieu : Archives de Mathieu / Equipe I CS Vienne : Site Internet CS Vienne / Photo Guy et Lilian Camberabero : Site Camberabero / Stade La Voulte et Pac Jouvet Valence : Wikipedia / Blason La Voulte : Wikipedia – Blason La Voulte – Ssire – CC BY SA 3.0 / Logo Chomérac : Site annuaire mairies

Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.


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