Mardi - 16 Avril 2024

Cyril Hauw / Entraîneur des avants de l’US Bellegarde Coupy


C’est dans ce beau pays de l’Ain, au pied du Sorgia, là où la sauvage Valserine descend de sa montagne pour rejoindre le Rhône, que cet homme vit depuis toujours son histoire de rugby…

Une histoire que Cyril Hauw partage avec ses frères, ses cousins, et tous ceux qui, habillés en « Vert & Blanc », font les beaux jours de l’Union Sportive Bellegarde Coupy. De sa vingtaine de saisons passées en n°8, dont pas mal aux côtés de ses frangins en Seniors, il garde bien sûr d’innombrables magnifiques souvenirs même s’il dut, en contrepartie, donner en offrande quelques ligaments croisés aux Dieux du Rugby… Mais, quand on guerroie en Ovalie, n’est-ce pas là le prix à payer pour tout le bonheur reçu ? Aujourd’hui à la tête des « gros » de Bellegarde, c’est en entraîneur que Cyril continue désormais de vivre sa passion, pour atteindre avec eux de nouveaux sommets… Merci Cyril !

 

Bonjour Cyril, où, quand, et dans quelles circonstances t’es-tu mis un jour au rugby?


Injoux-Génissiat, Ain (01)


panneau bellegardeJe suis né à Nantua, dans l’Ain, et j’ai poussé à Injoux-Génissiat, à une douzaine de kilomètres au sud de Bellegarde-sur-Valserine. Je suis le second d’une fratrie de 3 pins USBCgarçons, et on est arrivé au monde dans une famille où le rugby existait avant nous : mon grand-père, mon père et
mes oncles étaient d’anciens joueurs, à Bellegarde, et dans la région grenobloise pour certains, du côté de Voiron
On est donc issus d’une famille de rugbymen,
et d’ailleurs, dans la génération qui a suivi celle de mon père et de mes oncles, il m’est arrivé de jouer contre des cousins lors de certains Bellegarde / Voiron, joutes qui opposaient alors les « Hauw » aux « Perrin » !

 

3 freres haw petits

Dans la famille Hauw, de gauche à droite : Stéphane, Sébastien et Cyril!

Quand on était gamins, c’est Sébastien, mon frère aîné, qui le premier a pris une licence à l’US Bellegarde Coupy (USBC)… Et c’est en allant le voir jouer que moi aussi j’ai eu envie d’essayer… J’avais 5 ans, je m’y suis mis, et ça fait maintenant 32 ans que ça dure, toujours sous le même maillot ! Et puis, très rapidement, Sébastien et moi avons été suivis par Stéphane, notre frère cadet.

 

 

 

Et depuis ce temps là, quelle vie as-tu menée sur la Planète Rugby ?

cyril poussin bellegarde

La 1ère équipe de Cyril (avec le ballon), en poussins

Tout mon parcours rugbystique s’est donc déroulé en « Vert & Blanc », les couleurs de l’US Bellegarde Coupy. Mes premiers éducateurs à l’école de rugby furent Jean-Paul Picard, Marc Torelle et Fernand Garcia, avant que d’autres comme Tonio de Souza, Michel Branchin, Georges Bergounioux, ne prennent le relais à partir de la catégorie Minimes.

 

 

 

cyril benjamin bellegarde

Cyril (4ème en haut en partant de la droite), avec les Minimes de l’US Bellegarde Coupy…

 

Cyril en action Dauphiné Libéré 3

1999 : L’échappée belle de Cyril lors de sa 1ère année Seniors…

J’ai passé ma carrière de joueur essentiellement en Fédérale 2, au poste de n°8, hormis les 3 dernières saisons que j’ai passées en 2ème ligne, car une opération des ligaments croisés et une prise de poids importante avaient un peu entamé ma condition physique…

Mon parcours a été jalonné de quelques moments de gloire, comme par exemple un titre de Champions de l’Ain en Benjamins, une finale du Comité du Lyonnais en Juniors 1ère année, et des 1/8ème de finale du Championnat de France en Cadets et en Juniors où, les 2 fois, on se fait éliminer par les Auvergnats de Riom….

… Et quelques kilos plus tard, la charge de Cyril !

… Et quelques kilos plus tard, la charge de Cyril !

En Seniors, je ne suis jamais allé plus loin que les 1/16ème de finale, que nous jouons 2 années de suite, et qu’on perd d’un point les 2 fois… La première contre Saint-Saturnin- les-Avignon (20 à 19) et la seconde contre Genevilliers (21 à 20) !!

J’ai joué jusqu’à 31 ans, jusqu’au jour où je me suis a nouveau « fait » les croisés, lors d’un match à Saint-Claude… Ca faisait la 2ème fois, et cette fois l’opération n’était plus possible… J’ai dû arrêter de jouer.

C’est à partir de là que j’ai entamé une nouvelle carrière, celle d’entraîneur, auprès de l’Equipe Réserve, avec laquelle nous irons dès la 2ème saison, en 2013, en 1/8ème de finale du Championnat de France Excellence B… Nous perdons de 6 point contre Isle sur Vienne, une très grosse équipe qui finira Vice-Championne de France. Nous ferons également un 1/16ème de finale la saison suivante.

Désormais entraîneur, Cyril (ballon en main) mène ses hommes au combat.

Désormais entraîneur, Cyril (ballon en main) mène ses hommes au combat.

Et puis, en 2014, je « monte » en 1ère, entraîner les avants… J’effectue donc actuellement avec eux ma 2ème saison, on ne s’est pas qualifié la saison dernière, mais cette année, tout semble bien parti pour… Ca me ferait un plaisir énorme !

 

Dans tout ce parcours, il y a forcément des « grands moments » ou des anecdotes qui t’ont particulièrement marqué, tu nous en racontes quelques unes ?

J’ai par exemple de super souvenirs de mes années Cadets… Ces premières années où tu commences à sortir avec tes potes du rugby pour faire un peu la fête après les matchs. Que ce soit après une victoire ou après une défaite, j’ai toujours aimé ces instants « d’après-match », qui contribuent énormément à resserrer les liens, en plus de tout ce qui se passe sur le terrain. Oui, c’est à partir de mes années Cadets que j’ai vraiment accroché avec cette ambiance si caractéristique du rugby !

cyril junior bellegarde DL

Cyril (4ème joueur debout en partant de la droite) avec les Juniors Bellegardiens et son frère Sébastien (5ème accroupi en partant de la droite) – Photo DL

 

panneau moulinsUn autre souvenir… Ma première année Senior, saison 99/2000… On est en Fédérale 3, et c’est là que pour la première fois, les « 3 frères Hauw » se retrouvent en Equipe 1ère. Mon frère aîné, Sébastien, revenait de 3 saisons passées avec les Reichel et les Espoirs du CS Bourgoin-Jallieu, et Stéphane, le frère cadet, était lui aussi monté en 1ère. C’est à Moulins que pour la première fois la feuille de match comportait nos 3 prénoms… Je jouais 3ème ligne centre, Sébastien au centre et Stéphane à l’aile… De mémoire, on a fait match nul ce jour là, 12 à 12 !

Cyril Dauphiné Libéré 1

99 – 1ère année Seniors pour Cyril (5ème debout à partir de la gauche) et Stéphane (1er accroupi à gauche)… Sébastien est absent ce jour là – Photo DL

 

panneau givorsCette même saison, on se qualifie, et on joue une phase finale contre Tournon-Tain à Givors… On mène de près de 40 points, et à 5 minutes de la fin, Stéphane s’embrouille avec poingson ailier adverse… Bim Bam Boum !… Je cours vers le frangin pour lui venir en aide… Pif Paf !… Personne ne voit
rien… Sauf le délégué, qui à la fin du match retient ma licence… Me privant ainsi du match de la montée la semaine suivante, qui se déroulait à Saint-Savin, contre Voiron, où jouait Christophe Perrin, notre cousin ! Vouloir sauver son « petit frère » (en réalité c’est le plus grand de nous 3 par la taille !) peut coûter cher…

 

Cyril en action Dauphiné Libéré 4Dans mes bons souvenirs, il y a aussi le fait d’avoir eu le plaisir de jouer contre de grands joueurs comme l’ancien Berjallien Marc Cécillon, qui terminait alors sa carrière sous le maillot de Beaurepaire, ou encore l’ancien 2ème ligne de Montauban et de Clermont-Ferrand Lionel Vaïtanaki, qui lui a terminé la sienne à Vichy… Pour nous c’était impressionnant et assez excitant de jouer contre ces monuments du rugby.

 

Tu as joué en 1ère pendant 12 saisons aux côtés de tes 2 frères… Alors, ça fait quoi, de porter le même maillot que ses frangins ?

picto teigneux avant et trois quart

Extrait de « La vie rêvée du rugby » de Jeff Teigneux… Clin d’œil à Sébastien !

Bien sûr, étant frères, on ressentait forcément entre nous un petit « plus » par rapport aux autres joueurs… Surtout quand ça se passait mal (cf l’épisode à Givors cité plus haut…)… Quand un de nous 3 était en « difficulté », les 2 autres rappliquaient en mode accéléré !

Si Sébastien, à 39 ans, joue toujours en 1ère à Bellegarde (il entraîne aussi la Réserve), Stéphane, lui, a arrêté de jouer. Après avoir commencé à l’aile, son « tempérament » l’avait assez rapidement amené à venir me prêter main forte en 3ème ligne, où je l’ai ainsi eu de longues saisons à mes côtés. Sur les 3, il n’y a donc plus que l’aîné qui joue… Normal, il joue derrière, c’est moins fatiguant et usant que pour nous, les « gros » !!

3 freres hauw grands

Les 3 frères Hauw avec le cousin Christophe Perrin (Voiron) et Tonton Louis !

En tout cas, pour moi, c’est une grande fierté d’avoir joué avec mes frères, et d’avoir partagé ces combats avec eux… Et puis, comme nous sommes une grande famille… Je n’oublie pas les cousins aussi, Jérôme Ducret (2ème ligne), Xavier Caroli (talonneur), Anthony Clavel (n°10 et buteur, il joue toujours)… On a tous été réunis dans le team USBC sur quelques feuilles de matchs !

Notre père, Patrick, nous a malheureusement quittés il y a 18 ans, il nous a aussi entraînés quand on était gamins, et bien sûr il nous suivait assidûment du bord de la touche, tout comme notre mère, Marie-Lise, qui, comme toutes les mamans de rugbymen, est soulagée, aujourd’hui encore, de voir ses garçons et leurs copains « sains et saufs » au coup de sifflet final.

 

Tu entraînes les avants de l’US Bellegarde Coupy… Peux-tu nous présenter ton club dans ses grandes lignes ?

logo US BellegardeL’US Bellegarde Coupy (ndlr : Coupy est une ancienne commune du Pays de Gex, devenue un quartier de Bellegarde après leur fusion en 1966) a été créée en 1907, voilà donc près de 110 ans… Ses couleurs sont le « Vert & Blanc », et Jean-Yves Gay en est le Président actuel. Nous évoluons cette saison dans la poule 16 de la Fédérale 3. Dans son histoire, le plus haut niveau atteint par le club est la Fédérale 2 (l’USBC a été finaliste du Championnat de France de 2ème division en 1957). Nous jouons sur le Stade Gérard Armand, en mémoire d’un ancien Président du club. Nous avons un effectif de 280 licenciés, dont 80 gamins à l’école de rugby.

seniors bellegarde

Le groupe Seniors de l’US Bellegarde Coupy, crû 2015/2016. Cyril est rang du milieu, 3ème en partant de la droite

cyril entraineur 1

Cyril (avec la casquette), coach des avants Bellegardiens

J’entraîne la 1ère en compagnie de Pascal Tétard, qui s’occupe de la ligne de ¾. Pascal a plus spécifiquement un rôle de Manager, et chapeaute le projet de jeu du club, en liaison aussi avec les équipes Jeunes (Juniors et Cadets). Alexandre Cretin et Sébastien, mon frère, entraînent la Réserve… Nous sommes tous très proches les uns des autres. Pour compléter le staff technique des Seniors, nous avons également 2 préparateurs physiques, Nadège Torelle (elle est tombée dans le rugby depuis toute petite et son père a été mon premier éducateur) et Laurent Lorenzo… Et je ne voudrais pas oublier notre soigneur, Régis Fonteray ! Comme je ne peux malheureusement pas citer tout le monde, je profite de l’instant pour saluer et remercier tous les dirigeants et bénévoles du club, pour tout ce qu’ils font pour le faire vivre.

 

joueur en touche

Les montagnes de l’US Bellegarde Coupy…

Beaucoup de nos Seniors sont du coin, et on a la chance d’avoir pas mal de joueurs qui sont issus du grand club voisin, Oyonnax. On est actuellement en haut de tableau de la poule et on ambitionne de se qualifier pour les phases finales du Championnat de France, chose qu’on n’a pas pu faire la saison dernière. Et si la montée se précise au fil des matchs qui suivront, bien sûr, on la prendra, mais on ne se met pas la pression avec ça, car on sait que la Fédérale 2 est à un niveau bien plus exigeant que la Fédérale 3 sur plein d’aspects (sportif, financier, logistique, etc…).

En termes de valeurs et de culture, on est ici dans un rugby familial et de « montagne », … Notre stade est d’ailleurs au pied d’une montagne (le Sorgia). Nous sommes ce qu’on peut appeler un club de terroir, où il n’y a pas de stars, où tout le monde se sent bien et se donne sans compter pour le maillot.

 

Quelle est ton activité professionnelle ?

logo commune injoux-génissiatJe suis agent technique à la commune d’Injoux-Génissiat, le village où j’ai grandi… C’est un boulot où je touche un peu à tout, et c’est ce qui me plaît : on fait du déneigement, on s’occupe du réseau d’eau potable, de l’assainissement, de la tonte des espaces publics, de l’entretien de locaux publics… C’est très varié, et humainement, c’est très sympa, car comme je suis un enfant du pays, forcément, je connais beaucoup de monde.

 

Tu es né à Nantua, tu habites à Vouvray, tu travailles à Injoux-Génissiat, ton activité rugbystique se déroule à Bellegarde… Qu’aimes-tu le plus dans ce département de l’Ain ?

Blason de l'Ain

Blason de l’Ain

L’Ain, c’est un pays où tu peux faire plein de saines activités, comme par exemple aller à la pêche, ou encore aller cueillir des champignons… J’adore y emmener mes filles, Clémentine et Louise, et ma femme, Fanny… L’occasion de faire de belles ballades avec elles dans la nature.

pont de savoie entrée bellegarde wikimedia florian pépellin cc by sa 3.0

Le Pont de Savoie, à l’entrée de Bellegarde

Bellegarde-sur-Valserine (ndlr : la Valserine est une rivière, qui se jette dans le Rhône à Bellegarde), commune de 12.000 habitants, est entourée de montagnes, car nous sommes ici au pied du Massif du Jura, avec des stations de ski toutes proches, comme Menthières par exemple. Pas loin, à l’ouest, se trouve le Plateau de Retord, où on peut aussi faire de belles ballades et du ski de fond… Chaque année se déroule là-bas, fin janvier / début février, la « Retordica », une course de traîneaux à chiens, qui connaît cette année sa 32ème édition.

Sinon, il y a phénomène assez typique ici, à Bellegarde… Quand le barrage de Génissiat (qui pendant longtemps fut l’un des plus grands d’Europe) est ouvert, le niveau du Rhône baisse, et on voit alors apparaître les ruines du Vieux-Bellegarde… Faisant ressurgir le passé !

 

Et si je viens te voir dans ton pays, tu m’emmènes manger où, et pour y déguster quoi ?

tartifletteAh, on mange un peu de tout ici, beaucoup de choses à base de fromage : fondue, raclette, tartiflette, morbiflette (à base de Morbier, un fromage du Jura), croziflette (à base de crozets), mais aussi beaucoup d’autres choses, comme des grenouilles, etc…

Alors on ira « Chez Marinet », à Vouvray, où on rejoindra des amis pour manger une fondue bourguignonne ou une raclette, ou d’autres choses encore, en toute convivialité. Yves et Sylvie Marinet sont des fans de rugby, et ils suivent de près l’US Bellegarde Coupy ainsi que l’US Oyonnax.

Boule lyonnaise Fotolia_7421951_XSEt puis, après quelques parties de pétanque et de « Lyonnaise », que j’aime pratiquer, on ira aussi saluer Jean-Yves Gay, le Président du club, qui tient une cave à bières, « Couleur bière », à Bellegarde… C’est un lieu de rendez-vous de beaucoup d’associations sportives de la ville. Et si tu restes un peu plus on ira aussi, entre autres, à « La Belle Epoque » à Bellegarde, ainsi qu’à « La Chaumière » et au caveau de Marc Vallet à Vouvray… Avant d’aller rejoindre tous les potes au « Ranch », une boîte tenue par la famille Porret.

 

C’est Cyrille Vézinaud qui t’a fait une magnifique passe depuis le Nord-Isère, et ça y est, tu pousses à ton tour dans la « Mêlée Puissance 15 »… A qui vas-tu transmettre le ballon à ton tour ?

D’abord, je remercie beaucoup Cyrille pour cette belle passe lancée depuis l’Isère voisine… Je crois que je n’ai jamais vu un 2ème ligne autant jouer au pied (ndlr : l’explication tient au fait que Cyrille Vézinaud a joué au foot jusqu’à 16 ans et qu’il maîtrise parfaitement l’art de botter !)… Chaque fois que j’ai joué contre lui, il a marqué ou il a fait marquer suite à un de ses fameux coups de pied à suivre… C’est dingue !! Mais bien que je l’aie plusieurs fois menacé de lui couper le pied, Cyrille fait vraiment partie de mes belles rencontres de rugby… Les combats que nous avons menés l’un contre l’autre lors de chauds « Bellegarde / Saint-Savin » quand il jouait là-bas ont forgé un vrai lien entre nous.

Et ce ballon que j’ai maintenant en main, j’aimerais le transmettre à Thomas Garriguenc, un joueur de talent originaire de la région de Roquebrun, dans l’Hérault. Thomas a passé quelques saisons avec nous, et puis il est reparti dans son pays pour se rapprocher de sa famille. Il a laissé un super souvenir de lui à Bellegarde, et il joue maintenant à Prades, en Fédérale 3.

Je voudrais aussi terminer ce portrait en disant que le rugby m’a donné beaucoup d’amis très chers, dont en particulier 3, qui ont été mes témoins de mariage… Florian Bergounioux, Guillaume Rochaix et Ludovic Carlet… Au travers de mon portrait Puissance 15, je leur adresse un énorme clin d’œil, sans oublier de saluer aussi toute la grande famille du rugby Bellegardien !

 

Cyril, au rugby, on a souvent l’occasion de se quitter en chanson… Laquelle voudrais-tu nous faire écouter, ici et maintenant ?

Alors ce sera « Les Champs Elysées » de Jo Dassin… Une chanson qu’adore chanter Clémentine, ma fille aînée… Ca va lui faire plaisir !


ICONE-VIDEOJo Dassin – Les Champs Elysées


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ICONE-WEB Page Facebook de l’USBC


ICONE-CREDITS

Interview : Frédéric Poulet

Photos : Photo “Une” de Cyril et photos de l’USBC : Catherine Duraffourg / Autres Photos “rugby” : Archives CH et Dauphiné Libéré / Poing : Fotolia 39935625 / Blason Ain : Wikipedia CC BY SA 3.0 / Vue Pont de Savoie Bellegarde : Wikimedia Florian Pépellin CC BY SA 3.0 / Boules : Fotolia 7421951

Eu égard aux droits qui leur seraient associés, nous nous engageons à enlever les illustrations présentes dans cet article, sur simple demande de leurs auteurs.


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